DAI XI (1801-1860)
Vous possédez une œuvre de Dai Xi et souhaitez l’estimer ? Nos commissaires-priseurs et experts spécialisés en Arts asiatiques vous accompagnent dans l’évaluation de vos œuvres et leur mise en vente aux enchères.
Recevez l’estimation confidentielle de vos œuvres dans un délai de 48h.
Plusieurs situations peuvent nécessiter l’estimation d’une œuvre d’art :
Chaque contexte requiert une approche spécifique pour assurer une évaluation juste et conforme aux exigences légales ou commerciales.
| Typologie | Estimation Basse (€) | Estimation Haute (€) |
|---|---|---|
| Encre / Papier | 200 | 519 000 |
| Encre / Soie | 150 | 50 934 |
| Encre & Couleur / Papier | 2 143 | 17 285 |
| Encre | 120 | 48 216 |
Les œuvres à l’encre sur papier s’inscrivent dans une gamme plus restreinte, avec des estimations comprises entre 200 € et 519 000 €. Cette typologie, très représentée dans la peinture traditionnelle chinoise, reste accessible pour les amateurs tout en atteignant des sommets dans le cas d’albums complets, de formats panoramiques ou de sujets recherchés.
Les œuvres à l’encre sur soie présentent la plus haute estimation du tableau, à 50 934 €, bien que certaines pièces démarrent à seulement 150 €. Cette disparité peut s’expliquer par la rareté de cette technique, plus coûteuse à l’origine, ainsi que par la fragilité du support, qui influence fortement la valeur selon l’état de conservation.
Les œuvres combinant encre et couleur sur papier présentent une fourchette allant de 2 143 € à 17 285 €. Cette technique, plus riche visuellement, peut attirer les amateurs de paysages colorés ou d’illustrations figuratives. Bien que les valeurs restent en dessous des sommets de l’encre sur soie, elles témoignent d’un intérêt soutenu.
Enfin, les œuvres simplement désignées comme « encre » oscillent entre 120 € et 48 216 €, ce qui montre à nouveau une grande diversité. Il s’agit probablement ici d’une catégorie englobant plusieurs supports (papier, soie), ce qui justifie l’amplitude des estimations.
La cote de Dai Xi sur le marché de l’art se caractérise par une grande stabilité assortie de pics significatifs. En tant que peintre et calligraphe renommé de la fin de la dynastie Qing, ses œuvres, surtout les paysages à l’encre ou à l’encre et couleur sur papier, suscitent un intérêt constant dans les ventes aux enchères, principalement en Chine. Les pièces les plus prisées atteignent des sommets — jusqu’à près de 51 000 € pour certains formats en soie — tandis que d’autres œuvres, plus modestes ou de petit format, restent accessibles à quelques centaines d’euros. Cette diversité de prix reflète non seulement la richesse de sa production artistique, mais aussi l’influence des critères de rareté, de provenance et d’état de conservation sur sa cote.
Pour obtenir une estimation précise :
Une évaluation professionnelle vous aidera à déterminer la valeur réelle de votre œuvre et à décider de la meilleure démarche pour sa vente ou son assurance.
Dai Xi (1801–1860) était un peintre, calligraphe et fonctionnaire chinois de la fin de la dynastie Qing. Originaire de Hangzhou, dans la province du Zhejiang, il est considéré comme l’un des derniers grands maîtres de la tradition lettrée chinoise. Profondément influencé par les styles anciens, notamment ceux des peintres de la dynastie Yuan comme Wang Meng, Dai Xi a su intégrer ces influences tout en développant une expression personnelle raffinée.
Spécialisé dans les paysages à l’encre, parfois rehaussés de couleurs subtiles, il excellait également dans l’art de la calligraphie, qu’il intégrait harmonieusement à ses compositions. Son style se distingue par une grande maîtrise technique, une sensibilité poétique marquée et un usage délicat du vide.
Dai Xi fut aussi un homme érudit, ayant occupé plusieurs postes officiels, notamment au Hanlin Yuan, l’Académie impériale. Son engagement politique durant les troubles de la fin des Qing, notamment la révolte des Taiping, a profondément marqué sa vie. Il est mort en 1860, vraisemblablement dans un contexte tragique lié à ces événements.
Aujourd’hui, ses œuvres sont conservées dans de nombreuses collections muséales et privées, et sa cote reste solide sur le marché de l’art asiatique.
L’œuvre de Dai Xi témoigne d’une profonde maîtrise artistique, tant dans la peinture de paysage que dans la calligraphie traditionnelle. Héritier d’une longue tradition lettrée, il a su perpétuer et sublimer les grands courants esthétiques chinois tout en y insufflant une touche personnelle empreinte de poésie et de retenue. Sa production, très recherchée, se distingue par une qualité technique remarquable et une profondeur spirituelle rare.
Sur le marché de l’art, Dai Xi bénéficie d’une cote stable et soutenue, avec des œuvres atteignant régulièrement des prix élevés lors des ventes aux enchères. La variété des supports (encre sur soie, papier, calligraphie) permet d’élargir le spectre des collectionneurs, tandis que les prix accessibles de certaines œuvres assurent également un attrait auprès d’un public plus large. En somme, Dai Xi s’impose comme une figure incontournable de l’art classique chinois, alliant valeur historique, esthétique et marchande.
Dai Xi (1801-1860) était un peintre et calligraphe chinois de la dynastie Qing. Fonctionnaire impérial et artiste accompli, il est célèbre pour ses paysages réalisés à l’encre, son style raffiné et sa connaissance approfondie de l’histoire de l’art chinois.
Il s’inscrit dans la tradition lettrée chinoise, en s’inspirant des grands maîtres anciens. Son travail est caractérisé par la finesse des détails, la fluidité du pinceau et une atmosphère contemplative. Ses œuvres mêlent souvent paysages, poésie et calligraphie.
Oui. En raison de son importance historique et de la rareté de ses œuvres en bon état, sa cote reste solide. Certaines œuvres atteignent des prix très élevés.
DAI XI (1801-1860) - Dai Xi (1801-1860) (attribué à) - CHINE - XIXe siècle
Des photos de votre œuvre, deux ou trois mots de description et le tour est joué !
Nos experts sont sérieux, ils prennent le temps de chercher et vous répondent dans la semaine.
Nos commissaires-priseurs sont les Sherlock Holmes du marché de l’art.