KINICHIRO ISHIKAWA (1871-1945)

Vous possédez une œuvre de Kinichiro Ishikawa et souhaitez l’estimer ? Nos commissaires-priseurs et experts spécialisés en Arts asiatiques vous accompagnent dans l’évaluation de vos œuvres et leur mise en vente aux enchères.

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Pourquoi faire estimer une œuvre de Kinichiro Ishikawa ?

Plusieurs situations peuvent nécessiter l’estimation d’une œuvre d’art :

• Succession : Évaluer la valeur des biens pour le calcul des droits de succession.
• Vente : Déterminer un prix de mise en marché approprié.
• Partage : Faciliter la répartition équitable lors de donations ou divorces.
• Assurance : Fixer une valeur assurantielle en cas de perte ou de dommage.
• Curiosité : Pour suivre la cote de votre oeuvre et connaître sa valeur. 

Chaque contexte requiert une approche spécifique pour assurer une évaluation juste et conforme aux exigences légales ou commerciales. 

Tableau d’estimation et prix des œuvres de Kinichiro Ishikawa :

Typologie	Estimation basse (€)	Estimation haute (€)
Mandarin descendant un escalier	2 000	5 200
Mandarin (format réduit ou abîmé)	800	1 500
Pêcheur assis ou debout	2 500	4 000
Danseuse cambodgienne	1 000	1 500
Sujet animalier (lion)	1 000	1 800
Œuvres attribuées / dans le goût de	100	600
Aquarelle ou œuvre sur papier	200	800

Mandarin descendant un escalier : le sujet phare

Ce sujet est celui qui atteint les prix les plus élevés sur le marché. Lorsqu’il est signé, daté (entre 1917 et 1920) et en bon état, les estimations peuvent dépasser les 5 000 €, avec plusieurs adjudications confirmées dans cette fourchette. Il s’agit d’un thème emblématique du travail d’Ishikawa, apprécié pour sa composition dynamique, ses éléments décoratifs (dragons, escaliers) et sa symbolique impériale.

Versions réduites ou endommagées : forte décote

Les mêmes compositions, lorsqu’elles sont de format plus petit (inférieur à 25 cm) ou présentent des défauts visibles (oxydation, manques, éléments cassés ou manquants comme la tablette dans les mains), voient leur valeur chuter. Les adjudications oscillent alors entre 800 € et 1 500 €. Ces pièces intéressent davantage les amateurs que les collectionneurs chevronnés.

Le pêcheur : sujet apprécié mais plus rare

Le bronze du pêcheur daté de 1920 a atteint jusqu’à 4 000 €. Il s’agit d’un sujet moins courant dans l’œuvre d’Ishikawa mais bien reçu par les collectionneurs. La valeur reste élevée lorsque la pièce est signée, datée et située, mais la rareté du sujet limite les comparables sur le marché.

Danseuse cambodgienne : sujet secondaire mais stable

Les danseuses atteignent régulièrement entre 1 000 € et 1 500 € lorsqu’elles sont signées et dans un bon état. Elles ne génèrent pas les mêmes envolées que les mandarins, mais restent un sujet récurrent chez Ishikawa, notamment dans les ventes françaises.

Animaux (lion) : un marché plus restreint

Les sculptures animalières, comme les lions, sont plus difficiles à vendre, surtout lorsqu’elles sont incomplètes ou restaurées. Bien que certaines pièces puissent monter jusqu’à 1 800 €, ce segment reste plus confidentiel et sensible à l’état de conservation.

Œuvres attribuées ou dans le goût de : très faible valorisation

Les bronzes non signés ou simplement attribués « dans le goût de » Ishikawa sont rarement vendus à bon prix. Ils se négocient entre 100 € et 600 €, et sont souvent invendus. Cela reflète la prudence du marché vis-à-vis des attributions non documentées.

Œuvres sur papier : marché quasi inexistant

Les aquarelles ou dessins, même signés, peinent à trouver preneur. Estimées entre 200 € et 800 €, elles intéressent un public plus restreint, d’autant plus qu’elles sont souvent fragiles ou affectées par le temps (roussures, humidité, encadrement).

Côte des oeuvres de Kinichiro Ishikawa sur le marché de l’art : 

La cote de Kinichiro Ishikawa s’est affirmée ces dernières années, notamment sur le marché français, où plusieurs de ses bronzes ont été proposés en vente publique. Artiste japonais actif à Hanoï au début du XXe siècle, il est aujourd’hui principalement reconnu pour ses sculptures de dignitaires annamites descendant un escalier flanqué de dragons, devenues emblématiques de son œuvre. Ces pièces, lorsqu’elles sont signées, situées et datées entre 1917 et 1920, peuvent dépasser les 5 000 €, et figurent parmi les plus recherchées. À l’inverse, les sujets secondaires ou les œuvres non authentifiées connaissent une valorisation plus faible, souvent inférieure à 1 000 €. La signature, la provenance et l’état de conservation jouent un rôle décisif dans la formation des prix. Ishikawa bénéficie d’un positionnement stable mais encore confidentiel sur le marché international, avec une reconnaissance croissante chez les amateurs d’art colonial et les collectionneurs spécialisés dans l’École d’Hanoï.

Comment faire estimer votre œuvre de Kinichiro Ishikawa ?

Pour obtenir une estimation précise :

1. Contactez un expert : Approchez un commissaire-priseur ou un expert en arts asiatiques spécialisé.
2. Fournissez des informations détaillées : Incluez des photos de l’œuvre, ses dimensions, sa provenance et son état.
3. Choisissez le mode d’estimation : En ligne, en personne ou via visioconférence, selon vos préférences et les services offerts.

Une évaluation professionnelle vous aidera à déterminer la valeur réelle de votre œuvre et à décider de la meilleure démarche pour sa vente ou son assurance.

Quelques mots sur Kinichiro Ishikawa

Kinichiro Ishikawa est un sculpteur japonais formé à Tokyo, actif en Indochine au début du XXe siècle. Installé à Hanoï à partir des années 1910, il enseigne à l’École des Beaux-Arts d’Indochine et développe une œuvre singulière mêlant tradition japonaise, esthétique coloniale et motifs vietnamiens. Il est principalement connu pour ses bronzes à patine brune, souvent signés, représentant des dignitaires annamites descendant un escalier orné de dragons, figures emblématiques de son style. Très attaché au réalisme des postures et à la rigueur des costumes officiels, Ishikawa laisse une œuvre sculptée rare, tirée à peu d’exemplaires. Aujourd’hui, ses pièces sont recherchées par les collectionneurs d’art asiatique et colonial, notamment en France, où plusieurs de ses sculptures sont passées en ventes publiques. Sa signature, souvent gravée à l’arrière, peut apparaître sous les formes « K. Ishikawa » ou « K.M. Ishikawa », parfois accompagnée d’une date et d’une mention « Hanoï ».

Conclusion

Kinichiro Ishikawa occupe une place singulière sur le marché de l’art asiatique, à la croisée des influences japonaises et de l’École d’Hanoï. Ses sculptures en bronze, notamment celles représentant des mandarins descendant un escalier, séduisent par leur force symbolique et leur finesse d’exécution. Le marché reste toutefois sélectif : seules les œuvres signées, datées et en bon état atteignent des sommets, tandis que les pièces secondaires ou endommagées subissent une forte décote. Pour les collectionneurs, l’identification précise du sujet, la lecture de la signature et l’analyse de l’état sont essentielles pour estimer la valeur. Aujourd’hui, Ishikawa s’impose comme un artiste de niche, dont la cote, encore raisonnable, pourrait continuer à progresser à mesure que son œuvre gagne en visibilité. Pour ceux qui détiennent une sculpture de l’artiste, une estimation personnalisée reste la meilleure manière d’en évaluer le potentiel.

Vos questions, nos réponses :

Qui était Kinichiro Ishikawa ?

Kinichiro Ishikawa était un sculpteur japonais actif à Hanoï dans les années 1910–1930. Il est connu pour ses bronzes à patine brune représentant des dignitaires annamites, des scènes de la vie locale ou des figures mythologiques.

Quelles sont les œuvres les plus recherchées ?

Les plus prisées sont les sculptures représentant un mandarin descendant un escalier flanqué de dragons. Les exemplaires signés, datés (vers 1917–1920), situés à Hanoï et en bon état peuvent dépasser les 5 000 € aux enchères.

Comment reconnaître une œuvre authentique d’Ishikawa ?

Une œuvre authentique porte généralement une signature gravée à l’arrière : « K. Ishikawa » ou « K.M. Ishikawa ». Elle peut aussi être datée et située (ex. : « Hanoï 1919 »). La qualité du modelé, la finesse des détails et le style sont également des indices fiables.

Quelles sont les autres thématiques représentées ?

Outre les mandarins, Ishikawa a sculpté des pêcheurs, danseuses cambodgiennes, animaux (lion), ou encore des scènes de la vie rurale indochinoise. Ces sujets sont généralement moins cotés mais restent appréciés.