Luu VAN SIN (1910-1983)
Artiste vietnamien formé à l’École des Beaux-Arts de l’Indochine, Luu Van Sin (1910–1983) est reconnu pour ses compositions raffinées à l’encre sur papier et ses huiles sur toile, souvent centrées sur des thèmes traditionnels vietnamiens (bonzesse, artisans, scènes de marché).
Fourchettes observées :
Type d’objet / technique | Période | Objets courants | Milieu de gamme | Rares / exceptionnels |
---|---|---|---|---|
Portraits, huiles de petit format | 1930s | 3 000 – 6 000 € | 6 000 – 10 000 € | 10 000 – 15 000 € |
Encres sur papier | 1930s | 20 000 – 40 000 € | 40 000 – 70 000 € | 100 000 – 200 000 € |
Huiles sur toile (moyens formats) | 1930s | 20 000 – 40 000 € | 40 000 – 70 000 € | 80 000 – 120 000 € |
Chefs-d’œuvre emblématiques | 1930s | — | 70 000 – 120 000 € | 200 000 €+ (records aux enchères) |
Repères de ventes :
Élève de la première génération des Beaux-Arts de l’Indochine, Luu Van Sin s’impose par ses scènes ethnographiques et sa capacité à capter l’âme vietnamienne. Moins prolifique que ses contemporains (Le Pho, Mai Trung Thu), sa rareté alimente la forte demande actuelle.
Depuis les années 2000, ses œuvres atteignent régulièrement les six chiffres dans les ventes internationales, consolidant sa place dans le panthéon de l’art moderne vietnamien.
Pourquoi faire estimer un Luu Van Sin ?
Parce que ses œuvres connaissent une demande croissante et peuvent dépasser 200 000 €.
Quels types d’œuvres sont les plus recherchés ?
Les encres des années 1930 et les huiles sur toile à sujet artisanal ou religieux.
Quelle différence de valeur entre huile et encre ?
Les encres atteignent souvent des prix supérieurs grâce à leur rareté et leur finesse.
Quels sont les risques ?
Contrefaçons et fragilité du support papier. Importance d’une provenance claire.
Peut-on vendre en France ?
Oui, via des maisons comme Aguttes ou Art Valorem, mais les records se font chez Christie’s et Sotheby’s.
Une estimation est-elle utile pour assurance ?
Oui, elle fixe une valeur de référence reconnue par notaires et assureurs.
Des photos de votre œuvre, deux ou trois mots de description et le tour est joué !
Nos experts sont sérieux, ils prennent le temps de chercher et vous répondent dans la semaine.
Nos commissaires-priseurs sont les Sherlock Holmes du marché de l’art.