Mai LONG (1930-?)
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Plusieurs situations peuvent nécessiter l’estimation d’une œuvre d’art :
Chaque contexte requiert une approche spécifique pour assurer une évaluation juste et conforme aux exigences légales ou commerciales.
| Typologie d’œuvre | Technique / Support | Estimation basse (€) | Estimation moyenne (€) | Estimation haute (€) |
|---|---|---|---|---|
| Pastels sur papier (Hmong) | Pastel / Papier | 300 – 600 | 500 – 800 | 800 – 1 000 |
| Gouaches sur papier | Gouache / Papier (60 x 60 cm) | 300 – 400 | 500 – 600 | 800 – 1 000 |
| Paysages animés / scènes rurales | Encre, couleur / Soie | 150 – 300 | 300 – 500 | 1 000 – 1 200 |
| Scènes de maternité / femmes / enfants | Encre, couleur / Soie ou Papier | 200 – 400 | 500 – 800 | 1 400 – 1 600 |
Les pastels sur papier de Mai LONG, en particulier ceux représentant les femmes et enfants des minorités Hmong, sont parmi ses œuvres les plus recherchées. Réalisées avec finesse dans les années 1990, ces compositions dégagent une grande tendresse, accentuée par la texture veloutée du pastel. Leur rareté et leur qualité technique justifient des estimations situées entre 300 et 600 euros pour les œuvres de format modeste, avec une moyenne autour de 500 à 800 euros. Certaines pièces particulièrement abouties, de grand format ou très expressives, peuvent atteindre jusqu’à 1 000 euros. Le marché a déjà enregistré des prix bien supérieurs à ces estimations, preuve de l’intérêt croissant des collectionneurs.
Moins fréquentes que les encres, les gouaches sur papier, souvent de format carré (60 x 60 cm), occupent une place intéressante dans la production de Mai LONG. Leur style se distingue par des aplats de couleur plus opaques et une composition souvent centrée, proche de l’illustration. Ce type d’œuvre est estimé entre 300 et 400 euros en valeur basse, avec une moyenne entre 500 et 600 euros, et une estimation haute pouvant atteindre 1 000 euros selon le sujet et la date d’exécution. Ces œuvres plaisent pour leur équilibre visuel et leur lisibilité, et se vendent bien auprès d’un public sensible aux compositions modernes.
Les paysages animés et scènes de campagne vietnamienne sont typiques de l’art de Mai LONG. Réalisés à l’encre et couleurs sur soie, ces œuvres capturent des instants de la vie rurale : barques glissant sur les lacs, paysans aux champs, hameaux noyés dans la brume. Les estimations pour ce type de sujet débutent à 150 – 300 euros pour les formats simples, montent à 300 – 500 euros pour des œuvres plus élaborées, et peuvent aller jusqu’à 1 000 – 1 200 euros pour les compositions les plus riches et équilibrées. Leur succès tient à la fois à la maîtrise technique de l’encre sur soie et à la dimension contemplative qu’elles dégagent.
Les scènes de maternité, de femmes et d’enfants constituent le cœur sensible de l’œuvre de Mai LONG. Ces compositions, exécutées à l’encre et couleur sur soie ou papier, révèlent une grande tendresse, souvent renforcée par une palette délicate et des postures pleines d’émotion. Très présentes dans les catalogues de ventes, ces œuvres suscitent une forte demande. Les estimations varient de 200 à 400 euros pour les pièces plus simples, montent à 500 – 800 euros pour des œuvres bien construites, et atteignent jusqu’à 1 400 – 1 600 euros pour les scènes les plus abouties. Cette typologie est celle qui génère le plus de résultats dépassant les estimations hautes, reflet de l’attachement du marché à cette iconographie.
La cote de Mai LONG sur le marché de l’art connaît une progression constante depuis plusieurs années, portée par l’intérêt croissant pour l’art vietnamien du XXe siècle et la singularité de son univers artistique. Si les premières œuvres mises en vente affichaient des estimations modestes, la dynamique a changé sous l’effet de résultats souvent supérieurs aux attentes en salle des ventes. Certaines œuvres, estimées à quelques centaines d’euros, ont dépassé le seuil des 1 000 €, voire frôlé les 2 000 € pour des pastels de qualité exceptionnelle, notamment ceux représentant des femmes ou des scènes de maternité. Les encres sur soie et les gouaches suscitent également un intérêt marqué, notamment lorsque le sujet est intimiste ou représentatif de la culture vietnamienne. En somme, la cote de Mai LONG se construit aujourd’hui sur une base solide, avec une demande stable pour les œuvres figuratives, sensibles et techniquement maîtrisées. Le marché reconnaît à la fois la poésie de son style et la valeur patrimoniale de ses sujets, plaçant Mai LONG parmi les artistes vietnamiens contemporains les plus suivis en ventes publiques.
Pour identifier ses créations avec précision, plusieurs critères stylistiques, techniques et thématiques peuvent être pris en compte :
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Mai Long est un peintre, illustrateur et cinéaste vietnamien né le 15 septembre 1930 à Haïphong (province de Nam Định). Il fait partie de la génération d’artistes qui ont été formés dans le contexte des luttes pour l’indépendance du Vietnam contre la France, puis dans la période d’après-guerre. Très jeune, il rejoint en 1948 la Classe de Résistance organisée par le maître To Ngoc Van à l’École des Beaux‑Arts du Vietnam, une promotion conçue pour maintenir la formation artistique en temps de guerre. Il sort diplômé en 1954 de cette école.
Mai Long est essentiellement rattaché à la peinture sur soie, une tradition vietnamienne qu’il a profondément marquée par sa touche personnelle : il mêle des thèmes traditionnels (paysages, portraits féminins, minorités ethniques) à une vision plus imaginative, parfois onirique. Il a aussi exploré le cinéma d’animation, en participant à la création de films dont certains sont reconnus comme des jalons de l’animation vietnamienne moderne. Ses œuvres figurent dans des collections nationales vietnamiennes (Musée des Beaux‑Arts du Vietnam) ainsi qu’à l’international (Musée des Arts Orientaux de Moscou, musées de Penza, etc.). Il a été exposé en Asie, en Europe (Paris en 2011 entre autres), à Singapour, en Italie, en Corée du Sud.
L’œuvre de Mai LONG, profondément enracinée dans la culture vietnamienne et marquée par une grande sensibilité humaine, séduit aujourd’hui un public de plus en plus large, en France comme à l’international. Qu’il s’agisse de pastels rares, de peintures sur soie délicates ou de scènes de maternité intimistes, ses créations témoignent d’une maîtrise technique et d’un regard singulier sur le monde. Portée par des résultats solides en ventes publiques, sa cote s’est stabilisée ces dernières années, avec une tendance haussière pour les sujets les plus emblématiques de son travail. Pour tout collectionneur ou héritier d’une œuvre de l’artiste, faire estimer une pièce de Mai LONG permet non seulement d’en connaître la valeur, mais aussi de comprendre son importance dans l’histoire artistique du Vietnam contemporain.
Les pastels représentant des minorités ethniques, les scènes de maternité à l’encre sur soie, ainsi que les compositions sensibles mettant en scène femmes et enfants sont particulièrement prisées par les collectionneurs.
Les œuvres courantes débutent autour de 200 à 300 €, tandis que des pièces plus rares ou emblématiques peuvent dépasser les 1 500 € dans certains cas.
Observez la finesse du trait, la douceur des couleurs, les sujets récurrents (maternité, vie rurale, minorités), ainsi que la signature discrète, souvent en capitales, apposée en bas de l’œuvre. Une expertise visuelle reste toutefois recommandée.
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