Vous possédez des divinités asiatiques et vous souhaitez une estimation ? Les représentations de divinités asiatiques occupent une place essentielle dans l’art sacré de l’Orient. Qu’il s’agisse de Bouddha, de Guanyin, de Vishnu, de Ganesh ou de Laozi, ces œuvres attirent aussi bien les collectionneurs que les amateurs d’objets rituels. La diversité des formes – sculptures, peintures, thangkas, objets de culte – ainsi que la richesse symbolique, en font un segment prisé du marché de l’art asiatique.
Selon la taille, le matériau, l’ancienneté et la provenance, la valeur d’une représentation divine peut fortement varier. Certaines œuvres courantes se vendent à partir de 100 €, tandis que des pièces rares et historiques, issues de collections prestigieuses, atteignent plusieurs millions d’euros. Une estimation gratuite vous permettra de mieux situer votre objet sur le marché actuel.
Type d’objet | Période de production | Objet courant (€) | Milieu de gamme (€) | Exceptionnel (€) |
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Statuette bouddhique en bronze (Chine) | XIXe siècle | 300 – 800 | 1 000 – 4 000 | 30 000 – 100 000+ |
Guanyin en bois ou pierre | Song – Qing | 1 000 – 5 000 | 10 000 – 30 000 | 100 000 – 2 470 000 |
Thangka tibétain | XVIIe – XIXe siècle | 1 000 – 5 000 | 10 000 – 30 000 | 100 000 – 13 570 000 |
Sculpture hindouiste (Shiva, Ganesh…) | Xe – XIXe siècle (Inde, Népal) | 300 – 1 500 | 2 000 – 6 000 | Jusqu’à 60 000 |
Peinture (temple, divinité taoïste) | XIXe – début XXe siècle | 200 – 800 | 1 000 – 3 000 | Jusqu’à 15 000 |
Objet de culte associé (brûle-parfum…) | XVIIIe – XXe siècle | 150 – 800 | 1 000 – 2 500 | 10 000 – 50 000 |
Les divinités asiatiques sont représentées sous différentes formes, influencées par les traditions religieuses locales. Le Bouddha est souvent figuré assis en vajrasana ou debout dans des postures sacrées (mudra), le regard paisible. Guanyin, associée à la compassion, est parfois représentée avec des attributs floraux et des vêtements fluides, notamment dans l’art chinois et japonais. Les statues hindoues se reconnaissent à leurs formes multiples, comme Ganesh à tête d’éléphant ou Shiva dansant le Tandava.
Le matériau joue un rôle clé : le bronze doré est fréquent pour les pièces bouddhistes tibétaines, le bois sculpté et laqué pour la Chine des dynasties Ming et Song. La qualité de la sculpture, la complexité des drapés ou des ornements, les expressions du visage ou la précision des mains influencent fortement la valeur.
En 2018, un Guanyin en bois polychrome de la dynastie Song se voit adjugé 2 470 000 €. En 2023, un thangka représentant Sakyamuni en soie brodée Ming, mesurant 71 cm, a dépassé les 13 millions d’euros. À l’inverse, une statue de Ganesh en pierre, bien que datée du Xe siècle, s’estime 5 000 à 6 000 € selon l’état et la provenance.
Certaines œuvres peuvent porter des inscriptions, des marques impériales ou des cartouches en chinois, sans pour autant être systématiquement avoir une signature. Dans les thangkas, les commanditaires royaux ou les lignées spirituelles sont parfois identifiées. En effet, ces éléments renforcent l’authenticité, surtout lorsqu’ils ont une provenance historique. Un plumier peint illustrant Vishnu, daté de 1800, dont les scènes hindouistes présentent des détails très fins, se voit adjugé 1 500 € grâce à ses qualités décoratives et iconographiques.
L’état d’une statue ou d’un thangka est déterminant dans l’estimation. Une statue en bronze doré présentant une laque écaillée ou des éléments manquants perd une partie significative de sa valeur. À l’inverse, une œuvre bien conservée, même modeste, sera jugée plus favorablement par les collectionneurs.
La provenance historique est aussi un facteur majeur. Une pièce ainsi issue d’une collection ancienne, ou qui figure dans une galerie ou exposition muséale, est perçue comme plus fiable. Une statue tibétaine de Bouddha Shakyamuni, exposée à Paris chez Jacques Barrère et provenant de la collection Bettini, a atteint 967 500 €.
Les certificats, documents d’archives ou publications antérieures peuvent ainsi accroître la confiance et justifier une estimation haute.
L’iconographie divine s’est développée dans toute l’Asie dès les premiers siècles de notre ère. Bouddha, Avalokiteshvara, Tara ou encore Maitreya sont autant de figures dont les représentations ont circulé à travers les routes commerciales et spirituelles, comme celle de la Soie. Ces objets servaient au culte domestique ou monastique, et incarnaient des idéaux de sagesse, de compassion et de transcendance.
Au Tibet, les thangkas peints ou brodés représentaient des cycles d’enseignement ou de méditation. En Chine, les statues de Guanyin et de Bouddha faisaient ainsi partie des autels domestiques. En Inde, Vishnu, Shiva et Ganesh sont sculptés dès l’époque médiévale dans le grès ou le bronze. Aujourd’hui, ces objets sont recherchés tant pour leur esthétique que pour leur puissance symbolique.
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La période, le matériau, l’état, la qualité de la sculpture, la provenance et la rareté de la divinité représentée sont les principaux critères.
Les objets courants débutent à quelques centaines d’euros. Des œuvres exceptionnelles dépassent le million selon leur ancienneté et leur qualité.
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