Objets à la fois utilitaires et décoratifs, les peignes et ornements de cheveux japonais fascinent par leur finesse, leur symbolique et leur richesse artistique. Utilisés par les femmes japonaises dès l’époque Edo, ces accessoires capillaires sont devenus de véritables objets de collection, prisés par les amateurs d’art asiatique et les maisons de vente. Ils peuvent atteindre plusieurs centaines d’euros selon leur ancienneté, leur état et leur raffinement.
Type de peigne | Estimation basse | Estimation haute |
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Ensemble de peignes en bois laqué (Époque Meiji) | 45 € | 800 € |
Kushi signé en shuibuishi doré | 300 € | 500 € |
Pièce unique décorée de nacre | 200 € | 800 € |
L’usage des peignes et des ornements de cheveux (kanzashi, kushi, kogai) remonte à la période Edo (1603-1868). Ils étaient autant un marqueur social qu’un accessoire esthétique. Ces objets témoignent d’un raffinement extrême, mêlant bois précieux, laque urushi, nacre, corne, ivoire, métal doré ou argenté. Leur fabrication était souvent confiée à des artisans spécialisés, et certains portaient la signature du créateur.
L’évolution des coiffures japonaises féminines a entraîné un développement riche et varié des ornements. À l’époque Meiji (1868-1912), la production explose et les modèles se diversifient : on y trouve des peignes décorés de paysages, de fleurs de saison, ou encore de symboles porte-bonheur. Les modèles les plus rares proviennent souvent de Kyoto ou d’Edo (Tokyo), et peuvent comporter des éléments mobiles ou gravés.
1. Matériaux :
2. Techniques décoratives :
3. Signatures et cachets :
4. Esthétique :
Critère | Impact |
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Époque | Plus le peigne est ancien (notamment Meiji ou Edo), plus il est recherché |
Matière | Bois laqué, nacre, corne ou métaux précieux influencent fortement la valeur |
État de conservation | Une pièce sans éclat, complète et bien conservée vaut beaucoup plus |
Décor | Raffinement, complexité et thèmes iconographiques augmentent l’intérêt |
Signature | Un artisan reconnu ou une provenance identifiée multiplient la valeur |
Ces objets sont de plus en plus recherchés, tant par les collectionneurs que par les amateurs de culture japonaise. Leur rareté, notamment pour les pièces antérieures au XXe siècle, pousse les prix à la hausse. Les grandes maisons de vente française voient passer régulièrement ces objets avec des adjudications variant de quelques dizaines à plusieurs centaines d’euros.
Parce qu’ils incarnent la grâce et l’élégance de la femme japonaise à travers les âges, tout en illustrant un art artisanal raffiné. Ces peignes ont souvent été offerts comme présents de mariage ou objets de prestige.
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Est-ce le bon moment pour vendre ?
Oui. Le marché actuel montre un regain d’intérêt pour les objets de beauté et de mode traditionnels japonais. Si vous possédez un kushi, un kanzashi ou un peigne ancien, c’est le moment idéal pour le faire expertiser. La combinaison d’un savoir-faire traditionnel, de matériaux nobles et d’un charme historique en fait une pièce de choix pour les enchères.
Expert JAPON
Expert ASIE
Spécialiste Arts du VIETNAM et de la CHINE
Le bois laqué, la nacre et parfois le shuibuishi doré sont les plus recherchés.
Principalement à l’époque Meiji (1868-1912) et parfois à la fin de la période Edo.
Oui : la brillance artificielle, les matières plastiques ou l’absence de patine sont des signes révélateurs.
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Entre 45 € pour un lot simple et jusqu’à 800 € pour une pièce ancienne et décorée.
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