Comment estimer un ivoire japonais ?

Introduction

Vous possédez un ivoire japonais et vous souhaitez une estimation ? Fins, ciselés et remplis de scènes du quotidien ou de la mythologie, les ivoires japonais, qu’il s’agisse de netsuke, okimono, ou statuettes de divinités, fascinent les collectionneurs depuis des siècles.

Pourquoi estimer mon ivoire japonais ?

• Pour connaître sa valeur marchande actuelle,
• Pour préparer une vente, une succession ou une assurance,
• Pour déterminer son authenticité et son intérêt artistique.

Fourchette de prix indicative :

• Netsuke signé du XIXe siècle : entre 300 et 3 000 €,
• Okimono de grande taille : 1 000 à 15 000 €,
• Pièce exceptionnelle (Meiji, signée, thème religieux ou animalier) : jusqu’à 50 000 €.

Origine et caractéristiques

Quelle est l’histoire de ce type d’objet ?

Les ivoires japonais se sont développés durant la période Edo (1603-1868), avec un essor notable sous l’ère Meiji (1868-1912), lors de l’ouverture du Japon à l’Occident. Le netsuke, accessoire fonctionnel, devient objet d’art miniature. L’okimono, lui, est destiné à l’exposition.

Ils représentent souvent :

• Des scènes de marché, de chasse ou de vie quotidienne,
• Des animaux symboliques (singes, dragons, carpes),
• Des déesses, samouraïs ou figures du théâtre nô.

Comment reconnaître une pièce authentique ?

Comment différencier une pièce ancienne d’une reproduction ?

Critères à observer :

• Matière : ivoire naturel avec grain concentrique visible en coupe.
• Couleur : patine chaude, parfois jaunie naturellement.
• Signatures : présence d’un nom d’artiste japonais (souvent en kanji).
• Détails : finesse des traits, des vêtements, de la chevelure ou des écailles.
• Usure : traces cohérentes avec l’âge de la pièce (souvent au dos ou aux pieds).

Critères d’estimation de votre ivoire japonais

Petite histoire et évolution du marché

L’ivoire japonais conjugue habileté technique et raffinement narratif. Les collectionneurs européens du XIXe l’ont placé au rang d’objet d’art, notamment grâce à l’Exposition Universelle de 1900 à Paris. Aujourd’hui encore, ces pièces sont recherchées pour leur finesse, leur rareté et leur valeur historique.

Où et comment faire estimer son œuvre ?

À qui s’adresser pour une estimation fiable ?

• En ligne : envoi de photos HD et dimensions.
• En bureau : prise de rendez-vous dans une ville spécialisée.
• À domicile : si vous possédez une collection.

Nos experts peuvent établir un certificat et proposer une vente aux enchères si souhaité.

Conclusion

Est-ce le bon moment pour vendre ?

Le marché de l’ivoire japonais est stable, soutenu par une demande internationale, notamment en Europe et aux États-Unis. Les pièces anciennes, signées et bien conservées trouvent acquéreurs facilement.

Conseil final : Faites estimer vos ivoires avant de les vendre ou de les assurer, certains objets banals peuvent révéler de belles surprises.