Vous possédez du papier asiatique et vous souhaitez une estimation ? Le papier asiatique constitue un support d’exception pour l’expression artistique, religieuse ou littéraire. Né en Chine avant notre ère, il accompagne depuis plus de deux millénaires l’essor des civilisations d’Extrême-Orient. Souvent méconnu, ce matériau végétal, fragile par nature, peut aujourd’hui atteindre des valeurs étonnantes sur le marché des enchères.
Pourquoi estimer mon papier asiatique ?
Parce que derrière un simple dessin ou une calligraphie se cache parfois une œuvre de maître — Hokusai, Mai Trung Thu, Qi Baishi — ou un artefact rare à haute valeur historique. Le papier, s’il est bien conservé, signé ou rare, peut se négocier entre 200 € pour des esquisses anonymes à plus de 50 000 € pour des œuvres majeures adjugées récemment chez Millon.
Le papier asiatique est né en Chine durant la dynastie des Han occidentaux. Une lettre datée de l’an –8, retrouvée à Dunhuang, constitue la plus ancienne trace connue. Son développement est attribué à Cai Lun, ministre sous les Han orientaux, qui codifie la fabrication du papier vers l’an 105. Très vite, l’invention se répand dans toute l’Asie : Japon, Corée, Inde…
Quelle est l’histoire de ce type d’objet ?
Les recettes traditionnelles varient selon les régions. En Chine, on utilise du bambou ou du mûrier. Le Japon privilégie le washi, papier de kozo très résistant. En Inde, on retrouve des papiers de chanvre ou de riz. Ces supports accueillent aussi bien des calligraphies, des peintures à l’encre, que des impressions xylographiques.
Durant le VIIIe siècle, le papier devient support de gravure sur bois (xylographie) en Chine puis au Japon avec l’ukiyo-e. Les œuvres religieuses, les récits illustrés ou les portraits impériaux sont multipliés grâce à cette technique.
La diversité des papiers asiatiques rend leur identification complexe. La qualité du support (matière, texture), la finesse du grain, les traces de fabrication manuelle (filigranes, stries, marouflage) ainsi que le style pictural permettent de distinguer une œuvre ancienne d’une reproduction contemporaine.
Comment différencier une pièce ancienne d’une reproduction ?
Les papiers anciens présentent souvent :
À l’inverse, les copies modernes sont souvent imprimées mécaniquement, sur un papier industriel ou blanchi, sans marques artisanales.
Quels sont les critères qui font varier le prix ?
L’estimation repose sur les éléments suivants :
Œuvre | Technique & Support | Date | Prix adjugé |
---|---|---|---|
La Boxe – Mai Trung Thu | Encre et couleur sur soie | 1955 | 58 000 € |
Jeune fille moderne – Luong Xuan Nhi | Fusain sur papier | 1937 | 30 000 € |
Album Qing (signé Dai Quheng) | Calligraphie sur papier | XVIIIe s. | 50 000 € |
Jeune fille – Mai Trung Thu | Crayon & fusain sur papier | 1935 | 45 000 € |
Femme à l’éventail – Mai Trung Thu | Soie marouflée sur bristol | 1954 | 33 000 € |
Dès le XVIe siècle, les papiers peints chinois sont exportés vers l’Europe, décorant les palais. Au XVIIIe, les thangkas tibétains attirent les orientalistes. Au XXe siècle, les écoles modernes du Vietnam (École des Beaux-Arts de l’Indochine) réhabilitent le papier comme support noble.
Pourquoi cet objet a-t-il été si prisé à travers les siècles ?
Le papier asiatique offre à la fois :
Aujourd’hui, la redécouverte des artistes asiatiques modernes, combinée à l’intérêt pour les objets authentiques, fait grimper les cotes.
L’estimation d’un papier asiatique se fait de préférence auprès d’un spécialiste. Les commissaires-priseurs et experts en art asiatique de la maison Millon peuvent vous recevoir dans leurs bureaux en France, ou procéder à une estimation gratuite en ligne via formulaire, avec photos.
À qui s’adresser pour une estimation fiable ?
À des professionnels expérimentés dans le domaine asiatique : historiens d’art, sinologues, conservateurs spécialisés, experts assermentés. La maison Millon, active depuis 1928, dispose d’un département Asie dédié.
Les modalités :
Estimer un papier asiatique, c’est redonner sa juste valeur à une œuvre souvent ignorée. Parfois transmis en héritage ou acquis sans savoir, ce type d’objet peut réserver des surprises.
Est-ce le bon moment pour vendre ?
Oui, le marché de l’art asiatique se porte bien. Les œuvres modernes vietnamiennes, japonaises ou chinoises signées suscitent un vif intérêt des collectionneurs. L’estimation gratuite permet d’envisager sereinement une vente avec l’accompagnement de spécialistes.
Expert JAPON
Spécialiste Arts du VIETNAM et de la CHINE
Expert ASIE
Éventails asiatiques peints
Divinités asiatiques : Estimation
Comment estimer un netsuke japonais ?
Comment estimer un vase canton chinois ?
Comment estimer une céramique de Satsuma ?
Comment estimer ma porcelaine de la Compagnie des Indes ?
Comment estimer une soie indienne ?
Comment estimer une armure japonaise ?
Quels sont les artistes chinois modernes les plus cotés ?
Arme traditionnelle asiatique : Estimation gratuite
Comment estimer un sceau asiatique ?
Calligraphie asiatique : Estimation
Dessin asiatique : Estimation
Mobilier asiatique
Objets d’art asiatique : Estimation
Les peintres chinois à Paris : Un siècle d’influences croisées et de chef-d’œuvres en devenir
Objets en jade : Chine ancienne
Estimation bois
Estimation bronze
Estimation céramique
Estimation corail
Estimation émail
Estimation ivoire
Estimation jade
Estimation laque
Estimation métal
Estimation peinture et estampe
Estimation pierre
Autres matières
Estimation Chine
Estimation Japon
Estimation Vietnam
Autres pays
Les papiers marouflés sur soie, les albums Qing, et les estampes japonaises sur washi.
Oui, mais sa valeur sera impactée selon la gravité des dommages.
Un papier anonyme peut valoir quelques centaines d’euros s’il est ancien ou esthétique.
Par l’examen des fibres, de la texture, des encres, et des marques d’usage.
Chez nous, l’estimation est gratuite, en ligne ou sur rendez-vous.
Des photos de votre œuvre, deux ou trois mots de description et le tour est joué !
Nos experts sont sérieux, ils prennent le temps de chercher et vous répondent dans la semaine.
Nos commissaires-priseurs sont les Sherlock Holmes du marché de l’art.