Vous possédez une peinture japonaise et vous souhaitez une estimation ? La peinture japonaise fascine par son raffinement, ses couleurs subtiles, et sa diversité stylistique. Elle comprend à la fois des œuvres peintes à la main sur rouleaux de soie ou de papier, mais aussi des estampes gravées (ukiyo-e), paravents (byōbu), ou kakemonos. Ces œuvres ont souvent traversé les siècles dans des conditions remarquables.
Pourquoi estimer ma peinture japonaise ?
Estimer une peinture japonaise, c’est évaluer la valeur historique, artistique et marchande d’un support exceptionnel. Les prix peuvent varier de quelques centaines d’euros à plus de 2 millions d’euros pour une œuvre originale de Hokusai ou Utamaro. Chez Millon, certaines peintures japonaises rares ont dépassé 200 000 €.
Quelle est l’histoire de ce type d’objet ?
L’histoire de la peinture japonaise s’étend sur plus de 1000 ans. Elle débute avec les rouleaux narratifs de l’époque Heian (IXe-XIIe s.), influencés par les courants bouddhistes chinois. Au fil des siècles, différents styles émergent :
Ces œuvres sont souvent réalisées sur papier de riz ou soie, montées en rouleaux verticaux (kakemono) ou horizontaux (emaki), ou encore sur paravent pliable.
Comment différencier une pièce ancienne d’une reproduction ?
Plusieurs éléments permettent d’authentifier une œuvre japonaise originale :
Les copies modernes sont souvent imprimées, sur papier blanchi ou machine, sans trace manuelle, ni patine naturelle.
Quels sont les critères qui font varier le prix ?
Les éléments suivants influencent la valeur d’une peinture japonaise :
Type d’objet | Période de production | Prix objets courants (€) | Prix moyen (€) | Prix objets exceptionnels (€) |
---|---|---|---|---|
Kakemono / rouleau anonyme | XIXe–XXe siècle | 200 – 800 | 1 000 – 2 500 | 5 000 – 10 000 |
Estampe ukiyo-e originale (Edo) | XVIIIe–XIXe siècle | 800 – 2 500 | 5 000 – 15 000 | 50 000 – 300 000+ |
Œuvres signées (Utamaro, Hokusai…) | XVIIIe–XIXe siècle | 10 000 – 40 000 | 50 000 – 150 000 | 300 000 – 2 500 000+ |
Peintures sur paravent ou soie (byōbu) | Momoyama–Edo | 3 000 – 20 000 | 25 000 – 70 000 | 100 000 – 400 000+ |
Exemples de ventes récentes :
Pourquoi cet objet a-t-il été si prisé à travers les siècles ?
La peinture japonaise séduit depuis le XIXe siècle l’Occident par son esthétique épurée, sa maîtrise de l’espace, et sa poésie visuelle. L’école de Paris (Van Gogh, Monet, Bonnard…) s’en est largement inspirée.
Aujourd’hui, les collectionneurs européens et asiatiques rivalisent pour acquérir les chefs-d’œuvre encore en circulation. Les ventes record récentes reflètent un regain d’intérêt, notamment pour les tirages d’époque Edo et les œuvres originales non restaurées.
À qui s’adresser pour une estimation fiable ?
Nos experts en art japonais, au sein du Département Asie de Millon, offrent un service :
Nous analysons signature, technique, état et comparons avec les ventes récentes pour proposer une valeur de marché actuelle, accompagnée de conseils pour la vente.
Est-ce le bon moment pour vendre ?
Oui. La peinture japonaise atteint des niveaux historiques. Que ce soit pour un kakemono, une estampe ukiyo-e ou une œuvre sur soie signée, le marché est en forte demande.
Avant toute vente, nous recommandons une estimation gratuite de votre peinture japonaise auprès de nos experts Millon pour déterminer la meilleure stratégie : restauration éventuelle, canal de vente, calendrier.
Vérifiez la texture du support, les montages en soie, les sceaux rouges. Nos experts peuvent authentifier l’époque.
Non, elle doit être authentifiée. Certaines signatures sont apocryphes ou ajoutées plus tard.
Oui, certaines estampes d’époque Edo signées peuvent dépasser les 100 000 €, surtout en bon état.
Non, présentez l’objet tel quel. Une restauration maladroite peut nuire à sa valeur.
Oui, via formulaire sécurisé, avec photos et dimensions. Réponse rapide et gratuite.
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