Vous possédez un wakizashi japonais et vous souhaitez une estimation ? Le wakizashi, sabre court porté par les samouraïs, fascine autant les collectionneurs que les amateurs d’arts asiatiques. Sa valeur sur le marché dépend de nombreux facteurs : époque de fabrication, état de la lame, richesse des ornements et présence éventuelle d’une signature de forgeron.
Les prix observés en vente varient fortement. Les modèles décoratifs du XXe siècle s’échangent dès 100 €, tandis que les wakizashi anciens, bien conservés et signés, peuvent dépasser 1 500 €. La provenance, la qualité de la forge et l’état général sont les trois principaux éléments qui influencent le prix.
Pour une estimation fiable, l’analyse d’un expert est essentielle. Les différences de valeur peuvent être très significatives selon des critères souvent invisibles à l’œil non averti.
Type de wakizashi | Période | Prix courant | Prix moyen | Prix exceptionnel |
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Modèle décoratif sans signature | XXe siècle | 100 – 200 € | 250 € | – |
Monture en os ou galuchat, lame simple | XXe siècle | 150 – 400 € | 500 € | Jusqu’à 700 € |
Wakizashi avec tsuba décoré, fourreau laqué | Vers 1920 | 300 – 700 € | 800 – 1 000 € | – |
Modèle Edo signé, monture complète | Début XIXe | 600 – 1 000 € | 1 200 € | 1 500 € et plus |
Ensemble double ou pièce avec kozuka décoré | XVIIIe – XIXe siècles | 800 – 1 200 € | 1 300 € | Jusqu’à 1 500 € |
Un wakizashi se distingue d’abord par sa lame, dont la longueur varie entre 30 et 60 cm. Les exemplaires traditionnels présentent souvent une ligne de trempe (hamon) bien marquée, indice d’une forge soignée. Certains types de lame comme le unokubi-zukuri, à gorge creusée en forme de cou de cormoran, sont recherchés.
La poignée (tsuka) est généralement recouverte de peau de galuchat tressée. Les éléments décoratifs – menuki, kashira, tsuba – peuvent représenter des scènes de genre, animaux ou symboles de bravoure. Le fourreau (saya) peut être sobrement laqué ou richement orné d’incrustations de nacre, ivoire ou coquille d’œuf.
Un exemple remarquable : un wakizashi Edo signé, doté d’un tsuba ajouré à motifs d’éventails et de menuki en forme de tigres, a été vendu 1 363 €. À l’inverse, un modèle moderne avec simple lame décorative a été adjugé à seulement 140 €.
Certains wakizashi portent une signature (mei) gravée sur la soie de la lame. Cela permet d’identifier le forgeron et parfois l’école. Une signature comme “Echizen zumi Fujiwara Kunitsuna”, ainsi associée à l’école Sōten, est un atout fort pour l’estimation.
Un sabre signé est en général plus recherché, à condition que la signature soit authentifiée. Elle peut à elle seule doubler le prix d’un wakizashi, surtout s’il est en bon état de conservation.
Un wakizashi piqué, oxydé ou incomplet voit sa valeur diminuer rapidement. Les accidents au fourreau, les lames cassées ou les restaurations visibles peuvent réduire le prix de moitié.
À l’inverse, une provenance documentée – comme une vente ancienne chez Millon – ou l’inclusion dans une collection notable peut justifier une plus-value. La présence d’un certificat japonais (NBTHK ou NTHK) ou d’une expertise reconnue constitue un élément déterminant, en particulier pour l’export.
Par exemple, un wakizashi double signé, complet avec kozuka décoré, a atteint 900 € chez. Le même type de pièce sans signature aurait été estimé autour de 500 €.
Le wakizashi apparaît au Japon à partir de l’époque Muromachi, mais c’est surtout sous l’ère Edo (1603–1868) qu’il devient incontournable. Porté avec le katana dans le cadre du daishō, il servait à la fois au combat rapproché et aux rituels.
Plus court et plus maniable que le katana, le wakizashi était aussi l’arme que les samouraïs pouvaient porter en intérieur. Il a donc une forte valeur symbolique, reflet du statut social et de la culture guerrière japonaise. Aujourd’hui encore, il attire les passionnés d’arts martiaux, d’histoire et de militaria asiatique.
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Cela vous permet de connaître sa vraie valeur avant une vente, une succession ou une déclaration d’assurance.
Les modèles simples valent entre 150 et 400 €, mais ceux de l’époque Edo ou signés peuvent atteindre 1 500 €.
La signature, la qualité de la forge, l’état de conservation, la rareté des décors et la présence de documents officiels.
Vous pouvez nous envoyer des photos de la lame, du tsuba, de la poignée et du fourreau. Nos experts vous répondront sous quelques jours.
Non, elle donne une fourchette basée sur les ventes récentes. Le prix final dépendra du marché et des acheteurs présents.
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