Vous possédez un inro et vous souhaitez une estimation ? Les inrō (印籠), littéralement « panier de cachets », sont de petits coffrets japonais portables, autrefois suspendus à la ceinture des hommes japonais. Nés à l’époque Muromachi mais perfectionnés à l’époque Edo (XVIIe–XIXe siècles), les inrō ont d’abord servi à transporter médicaments, sceaux ou herbes précieuses. Rapidement, leur fonction utilitaire a cédé la place à une production artistique raffinée. Les modèles anciens ou signés atteignent aujourd’hui des valeurs comprises entre 500 € et plus de 50 000 €, selon leur époque, leur décor, leur signature et leur état.
Type d’inrō | Estimation basse | Estimation haute |
---|---|---|
Inrō à 2 ou 3 compartiments en laque simple | 500 € | 1 500 € |
Inrō à décor hiramaki-e ou togidashi | 400 € | 12 000 € |
Inrō à décor complexe, 4–5 compartiments | 500 € | 3 000 € |
Inrō impérial | 30 000 € | 50 000 € |
Un inrō est composé de 1 à 7 compartiments s’emboîtant, liés par une cordelette (himotoshi) et fermés par un ojime(perle coulissante). L’ensemble est suspendu à un netsuke, souvent sculpté en ivoire, bois ou corne.
Les inrō sont généralement en bois de paulownia, bambou, cuir ou laque. La laque urushi, issue d’un arbre spécifique, permet ainsi des finitions raffinées et résistantes.
Les inrō sont rarement signés, mais certaines familles d’artisans renommés sont très recherchées :
Les premiers inrō apparaissent vers la période Temmon (1532–1554), et deviennent courants à la période Edo. L’usage décline après 1868 (période Meiji), lorsque le costume occidental remplace le kimono. Pourtant, la production continue, parfois pour les collectionneurs occidentaux. Aujourd’hui, ils sont considérés comme des objets d’art décoratif de premier plan, à la croisée du luxe et du symbolisme japonais.
Les inrō sont bien plus que de simples accessoires du passé japonais : ce sont des témoins culturels et artistiques d’une société raffinée, codifiée et profondément symbolique. Leur technicité, leur diversité de formes ainsi que la richesse de leurs décors en font des objets de collection prisés. Si vous en possédez un, ou souhaitez en acquérir, faites appel à un expert pour en déterminer l’authenticité, la provenance et la valeur. Chaque détail peut transformer un petit objet suspendu en une œuvre d’art convoitée à l’échelle internationale.
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Initialement, ils servaient à transporter médicaments, cachets ou objets précieux, accrochés à la ceinture du kimono.
Non. Certains sont en bois, bambou, cuir, voire tressés. Mais la laque est la matière la plus précieuse et la plus recherchée.
Observez le nombre de compartiments, la technique de laque, la présence d’un netsuke et d’un ojime assortis, et recherchez une signature ou une provenance documentée.
Des photos de votre œuvre, deux ou trois mots de description et le tour est joué !
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