Vous possédez un nihonga et vous souhaitez une estimation ? Le Nihonga désigne un courant pictural japonais né à la fin du XIXe siècle, dans un contexte d’ouverture à l’Occident. Cette peinture, à la fois respectueuse des techniques ancestrales et ouverte à des sensibilités modernes, est devenue un pilier de l’identité artistique japonaise contemporaine. Réalisé sur papier washi ou soie, le Nihonga allie tradition, spiritualité et raffinement esthétique.
Estimer une œuvre Nihonga permet de :
Catégorie | Artistes représentatifs | Prix en ventes publiques |
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Nihonga régional, artiste peu connu | Divers artistes locaux (fin Meiji – Taishō) | 800 – 2 000 € |
École Nihonga classique | Kawai Gyokudō, Kobayashi Kokei | 5 000 – 20 000 € |
Maîtres reconnus | Yokoyama Taikan, Hishida Shunsō, Maeda Seison | 30 000 – 150 000 € |
Le Nihonga est né dans les années 1880, sous l’impulsion de figures comme Okakura Tenshin et Hashimoto Gahō, désireux de préserver les valeurs esthétiques japonaises face à l’art occidental (Yōga). Ce style fut soutenu par l’État japonais et présenté lors des expositions internationales, notamment à Paris en 1900.
Le Nihonga respecte les matériaux traditionnels :
Les sujets récurrents incluent :
Une expertise visuelle et matérielle est indispensable. Voici les principaux indices :
Attention aux contrefaçons : certains Nihonga modernes imitent le style ancien, mais utilisent des pigments synthétiques, une impression jet d’encre, ou des supports récents.
Le marché du Nihonga est en forte croissance, notamment auprès des collectionneurs français, américains et asiatiques. Mais la demande reste exigeante : seules les œuvres authentiques, bien conservées et signées atteignent des prix élevés.
Critère | Impact sur la valeur |
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Signature | Indispensable pour toute œuvre au-delà de 2 000 € |
État de conservation | Déchirure ou perte de pigment : -50 % de valeur |
Format d’origine | Kakemono ancien > kakemono refait ou montage moderne |
Sujet représenté | Saisons, paysages naturels très recherchés |
Provenance | Collection prestigieuse, expositions impériales = +30 à 50 % |
Artiste | Format | Estimation | Adjudication |
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Yokoyama Taikan | Kakemono, encre/pigment sur soie | 40 000 – 60 000 € | 92 000 € |
Kobayashi Kokei | Byōbu 2 feuilles | 8 000 – 12 000 € | 11 500 € |
Nihonga (Kyoto) | Format horizontal monté | 1 000 – 1 500 € | 1 200 € |
Parce que le Nihonga incarne une résistance culturelle élégante. À l’heure où le Japon s’ouvre à l’Occident, il témoigne d’une volonté de préserver l’identité visuelle nationale tout en innovant. Il a séduit aussi bien les élites japonaises que les musées étrangers, et revient aujourd’hui au cœur des grandes collections modernes.
Depuis les années 2000, il connaît une revalorisation marquée dans les musées et galeries internationaux. Des institutions comme le MET (New York) ou le Musée Guimet (Paris) ont intégré des Nihonga dans leurs collections permanentes.
L’expertise d’un Nihonga peut s’effectuer :
À nos experts en art japonais, capables de :
Le Nihonga ne se limite pas à un style esthétique : il représente un tournant majeur de l’histoire japonaise, mêlant raffinement, spiritualité et patriotisme artistique.
Oui. Le marché international s’ouvre de plus en plus à l’art japonais moderne, et les prix du Nihonga connaissent une hausse régulière, surtout pour les œuvres bien conservées, authentiques, et dotées d’une belle provenance.
Expert JAPON
Expert ASIE
Spécialiste Arts du VIETNAM et de la CHINE
Le Nihonga utilise les matériaux et supports traditionnels japonais (pigments minéraux, washi, soie), tandis que le Yōga adopte les techniques occidentales (huile sur toile, perspective linéaire).
Oui, une signature calligraphiée et un sceau sont cruciaux. Une œuvre non signée verra sa valeur fortement diminuée.
Un remontage peut affecter légèrement la valeur. Mais si l’œuvre est ancienne et bien conservée, cela reste estimable avec précision.
Entre 800 et 2 000 € en moyenne, selon le format, le sujet, et l’état de conservation.
Oui. Une expertise peut être réalisée via photos, si elles sont nettes et accompagnées des dimensions et détails techniques.
Des photos de votre œuvre, deux ou trois mots de description et le tour est joué !
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Nos commissaires-priseurs sont les Sherlock Holmes du marché de l’art.