Vous possédez un okimono japonais et vous souhaitez une estimation ? Les okimonos en ivoire sont de petites sculptures décoratives japonaises, souvent finement ciselées, représentant des personnages, des animaux, ou des scènes de la vie quotidienne. Elles furent très prisées en Europe à partir du XIXe siècle avec l’ouverture du Japon à l’Occident.
Parce que la valeur d’un okimono varie fortement selon son ancienneté, sa qualité d’exécution, sa signature et sa provenance. De plus, les objets en ivoire sont aujourd’hui très réglementés, ce qui influe sur leur marché.
L’okimono apparaît à la fin de l’époque Edo (1603–1868) et prend son essor sous l’ère Meiji (1868–1912), lorsque les artistes netsuke se tournent vers un marché plus décoratif. Contrairement aux netsuke, l’okimono n’a pas de fonction utilitaire : il est conçu pour être posé sur une étagère ou dans une alcôve (tokonoma).
Les matériaux les plus utilisés sont :
L’ivoire était particulièrement prisé pour sa finesse et sa capacité à restituer les détails les plus complexes.
Voici quelques critères essentiels :
Élément | Okimono authentique | Copie moderne |
---|---|---|
Ivoire | Veines visibles, couleur jaunie, patine naturelle | Blanc uniforme, traces de polissage moderne |
Base | Socle sculpté, parfois intégré à la scène | Souvent lisse ou collée |
Signature | Gravée à la main (kanji japonais) | Absente ou au laser |
Détails | Visage expressif, plis du vêtement soignés | Traits grossiers ou schématiques |
À noter : certains okimonos anciens ne sont pas signés. Cela n’indique pas nécessairement une copie, surtout si la sculpture est de grande qualité.
L’estimation d’un okimono repose sur plusieurs facteurs combinés :
Sujet | Époque | Signature | Prix atteint |
---|---|---|---|
Vieil homme & carpe | Meiji | Gyokuzan | 3 200 € |
Couple d’enfants | Meiji | Non signé | 1 800 € |
Moine assis | XXe siècle | Non signé | 520 € |
L’effet de signature est très net : certaines œuvres d’artistes reconnus (Masanao, Yoshitada…) peuvent dépasser 10 000 € si intactes et bien documentées.
L’engouement pour les okimonos en Occident date de l’Exposition universelle de 1867 à Paris. Les collectionneurs, fascinés par la finesse japonaise, ont vu dans ces pièces une forme de sculpture exotique. Elles s’exportent massivement en Europe jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.
Dans les années 1970–1990, leur marché a connu une baisse à cause du déclin de la sculpture sur ivoire. Aujourd’hui, le marché de niche repart, surtout grâce à :
L’estimation peut se faire :
L’expert pourra aussi vous conseiller pour une demande de certificat CITES, nécessaire si vous envisagez une vente à l’étranger.
Oui, si votre okimono est ancien, signé et en bon état. La demande pour l’art japonais de qualité redevient forte, notamment en France, aux États-Unis et en Italie. Pour une vente réussie, pensez à :
Faire expertiser l’œuvre par un professionnel
Bien photographier chaque détail
Accompagner la vente d’une preuve d’ancienneté (facture, certificat…)
Expert JAPON
Expert ASIE
Spécialiste Arts du VIETNAM et de la CHINE
Un okimono est une petite sculpture décorative japonaise, souvent en ivoire, bois ou porcelaine. Contrairement au netsuke, il n’a pas de fonction utilitaire et est destiné à être exposé sur une étagère ou dans une alcôve (tokonoma).
Voici quelques éléments distinctifs :
Matériau : l’ivoire ancien présente une teinte jaune naturelle et des veines visibles.
Détails : les sculptures sont très fines, expressives, souvent gravées à la main.
Signature : les pièces de qualité sont parfois signées en kanji, sous la base.
Base : souvent sculptée, parfois intégrée à la scène.
Oui, si l’objet est antérieur à 1947 et qu’il respecte les normes CITES. Pour certaines ventes (notamment à l’étranger), un certificat d’authenticité et d’ancienneté peut être exigé. Un expert peut vous aider dans cette démarche.
Selon son état, sa signature et son époque, un okimono peut valoir :
Entre 300 et 800 € pour une pièce modeste ou incomplète.
Entre 1 500 et 3 500 € pour une sculpture Meiji de belle facture.
Jusqu’à 10 000 € (voire plus) pour un chef-d’œuvre signé et documenté.
Des photos de votre œuvre, deux ou trois mots de description et le tour est joué !
Nos experts sont sérieux, ils prennent le temps de chercher et vous répondent dans la semaine.
Nos commissaires-priseurs sont les Sherlock Holmes du marché de l’art.